SNAKECHARMER: Same (2013)
Il est très difficile d'évoquer des gens comme Micky Moody ou Neil Murray sans faire référence à Whitesnake, celui des années 80 bien sûr... Et bien lorsqu'on écoute cet album de Snakecharmer, on est aussitôt rappelé par les sonorités et refrains du Serpent Blanc, comme quoi lorsqu'on a évolué dans un registre musical, il souvent est très difficile de s'en détacher !
Cette fois ci, et contrairement aux habitudes précédentes avec Company of Snakes, le compère Bernie Marsden n'est pas de la partie, mais il est remplacé par une vieille connaissance très respectable aussi en la personne de Mister Laurie Wisefield (ex Whisbone Ash) auxquels se sont joints au chant Chris Ousey (Heartland, Monroe !), aux claviers Adam Wakeman (Ozzy Osbourne) et à la batterie Harry James (Thunder).
Bon, tout ce beau monde réuni, c'est presque à coup sûr un gage de qualité, et c'est exactement ce que nous confirme cet album qui débute avec « Angel ». Difficile de ne pas y entendre les sonorités favorites des fans de Bad Company ou Whitesnake. Par exemple des belles parties guitares bluesy hard nous donnent la touche spécifique liée au registre musical, et bien évidement le chant est hyper mélodieux à souhait ! Encore plus typé Hard FM eigthies, « Accident Prone » incarne vraiment à merveille cette époque, quant au magnifique « To The Rescue », lui il ne laisse pas le moindre doute sur l'excellente qualité du produit, putain ça sonne super... Et quel refrain !.
Une classique et superbe ballade « Falling Leaves » (à la David Coverdale j'oserais dire) s'intercale parfaitement pour mieux faire place au fabuleux « A Little Rock’n Roll ». Mais comment ils font les mecs pour pondre des trucs aussi simples et tellement super en même temps...? De toutes façons, c'est bien simple il n'y a rien à jeter sur cet album, et bien sûr devant ce genre de réalisation on n'espère qu'une chose, c'est que le groupe puisse acquérir rapidement la notoriété nécessaire afin que l'histoire ne se termine pas uniquement avec un bel album !
John Molet